D’après un reportage
mode du Nvel Obs
signé Sophie
Fontanel, où le
look de ce
modèle
chinois, très
grand et
émacié,
m’a
interpellé.
J’essaie
de
contacter
l’autrice…
Dans un bus à Lyon. Jeune musulmane
soigneusement couverte, mais avec
recherche, du noir brut aux nuances
raffinées de beige, dont la casquette et
surtout la jupe, soie crème et dentelle
transparente qui mettent en scène la
cuisse nue. Bel oxymore…
Dans le métro ou dans les gares, aussi, cette tension vers
un futur immédiat.
A sight to remember,
ce vieux monsieur
britannique en train de
consulter les affichages
pour l’Eurotunnel…
Une abbaye perdue dans une
vallée quelque part en Savoie.
Dans le prieuré totalement
silencieux, cette silhouette
immobile sous un linceul de
toile noire et de bure brune.
Une statue, l’un de ces
personnages qui jouent les
statues sur les parvis des
grandes villes ? Une nonne, en
fait. En pénitence, en plein
soleil, coupable de quoi ?
Le métro, à Paris ou à Lyon, c’est une
mine. Des postures, des looks
étonnants…
On attend le 31.
Petite gothique au look très
graphique…
Gamine un peu frigorifiée sur une
plage bretonne… (commande de son
grand-père)
Lamine, protégé d’une amie chère. Un personnage…
En plein hall à Charles de Gaulle,
au milieu de la foule énervée, j’ai
dérobé ce moment, étonnante
maternité en paix dans l’agitation
générale… et de jolis pieds.
Ephèbe au métro, à l’avant de
la rame automatique. Capture
de Michèle, fascinée…
Jeune femme ouvrant un cadeau, Noël 2023.
Attendre, avec impatience,
d’être adulte. C’est
forcément la ceinture de
Papa. Le gamin, américain,
s’appelle Lu, d’où le jeu de
mots…
Mousses sur un boutre à Lamu, Kenya.
Pour contrer la gîte du bateau au près, ils
se perchent sur une poutre en travers du
bordage, et en fonction des risées,
s’éloignent plus ou moins vers l’extérieur.
Young
woman
deep in
thought.
Lamu, Kenya, sur une
embarcation qui assure
la navette entre
l’aéroport et l’île. Très
très jeune femme Saudi
avec son bébé, qu’elle
semble protéger, du
soleil peut-être, ou des
regards. En tout cas on
ne voit rien d’elle non
plus, on sent
simplement, à la
richesse de ses
vêtements, la classe
dominante.
… mais c’est moi qui les ai
créés. Ils me manquaient.