Des murs de pierre, qu’au fil des générations les hommes ont ramassées
dans les champs, dalles d’un mètre de haut pour les plus grandes, érigées
en murs interminables sur les collines en travers du meltem. Elles génèrent
sous le vent des turbulences qui précipitent l’humidité et permettaient
autrefois d’y cultiver.
Maintenant c’est juste beau.
Hein que c’est beau
Comme s’il n’y avait pas assez de
minéralité sur ces collines, quelques
rares machines sont restées englouties
dans les herbes folles.
Ici la nature mange la machine, pas
l’inverse. Juste retour de choses.
Sarakinikos. Une petite crique où nous
aimons aller. Le nom me fait penser aux
Sarasins. Un rapport ?
J’ai dessiné Justine, qui s’y était assise
dans sa bulle, un peu pour donner
l’échelle, un peu pour contraster la
minéralité du lieu et sa quasi-nudité.
Le même lieu vu par
Caroline, qui comme Brigitte
découvrait l’île et ses trésors
visuels.