La terrasse de Lefkhès à Falatados. Lefkhès, les bouleaux. Un endroit magique où règne une belle créature brune à l’allure de danseuse et aux yeux de ciel : Marina. C’est une taverne, c’est une auberge où nous avons logé et rencontré Caroline et Brigitte, l’une artiste peintre, l’autre écrivaine.
Et Caroline n’arrêtait pas de dessiner, avec des instruments forts : gros crayons ou plumes de bambou trempées dans l’encre de Chine, un trait incisif, tchak, tchak, puissant, presque rageur et que j’adorais.
Ici, elle a croqué l’une de ces nombreuses aires circulaires entourées de dalles verticales qu’on voit dans l’île, environ cinq mètres de diamètre, et sur lesquelles on bat(tait) les céréales avec des fléaux.
Changement de décor, là on est sur la côte Ouest de l’île. c’est l’olivier devant la cabane de pêcheur de Markos Xanthos (le Blond) à Kalivia, que nous avons habitée un été. Je l’avais d’abord dessiné au Pilot, et j’ai trouvé des aquarelles alors je l’ai refait. Belle structure, et au pied de l’arbre souvent le matin était lovée une couleuvre magnifique, au moins un mètre de long, Nino et moi l’appellions Thomas. Tiens salut Thomas. Elle ne répondait jamais.
On a aussi logé chez des copains, Bernard et Michèle (pas nous des autres, un peu plus jeunes que nous, ça en dit long sur l”imagination prénominale de nos parentts respectifs) à Agios Romanos, dans leur studio en bas de chez eux. Ici, la terrasse.
Ici, les étagères à l’intérieur, vues par Nino
Le lit du gamin était séparé du nôtre par un joli rideau blanc et des petits bidules bleus sphériques. J’adorais cet endroit.
J’aime beaucoup dessiner les chaises, de toutes sortes. Celle-là était sur la couverture d’un bouquin hautement oubliable trouvé chez Michèle, écrit (?) par Stéphane Bern. Belle chaise longue et quintessentielle image de la Grèce. J’ai pas pu résister…
Là c’était chez une autre amie, Françoise, à Tsikados. La terrasse… en contrebas, Kionia.
Et là, je tourne le dos à la vue, c’est le lieu à vivre. Après Françoise a vendu cette maison pour en acheter une à Yannakis et se rapprocher de Yorgo, notre mentor father-figure à tous.
Premiers dessins en vrai sur ma tablette Samsung, avec Autosketch. Je tâtonne.
Nino aussi.
Notre terrasse chez Nikos, 2015, à Yannakis. Intenable l’après-midi, mais un doux bonheur au petit dèje.
Nikos avait peint cet oiseau sur le mur de la maison. J’adorais. Trois coups de pinceau, et ça vole.
Tinos c’est aussi l’île des chats. Au point qu’une association s’est constituée pour en contrôler la population, très invasive et destructive de toute la faune endémique, lapins, couleuvres, lézards, dont certains vraiment spéciaux qu’on ne voit plus, et qui ressemblaient à des petits dragons. Ici c’est Psipsina et ses petits de l’année, dans la maison des Murrys, Spitti Yulietta…