Lundi 8 juillet
Après une session théorique sur la compensation, et une apnée pour Bernard avec deux plaisanciers brasse-beurre qui ont jeté leurs ancres sur la nôtre mais sont incapables de les dégager, nous mettons le cap sur l’Est de Porquerolles par le Sud. Stéphane repère une crique abritée. C’est la plage de la Galère. Elle semble n’en avoir que le nom tellement elle est jolie !
On s’y pose un peu au large pour une session sur câble. Il y a plus de fond mais le câble bouge beaucoup avec le courant.
Troisième nuit à bord et deuxième nuit en mer. Nous sommes maintenant tout seuls au mouillage et l’enceinte est de sortie, avec la musique. Michèle et Bernard ne résistent pas à l’appel de la cumbia. Plus tard, Stéphane nous donne une leçon de blues dans le cockpit et invente un nouveau pas de deux en tour de table. Il n’en revient pas lui-même ! Une fois toutes les lumières éteintes nous levons les yeux et la Voie Lactée traverse le ciel, cerise sur le gâteau de la soirée.
Julie au décollage…
Après l’apnée on se rapproche de la crique puis on part se promener à terre jusqu’à la petite maison blanche là-haut. Le chemin d’accès est interdit… nous y allons quand même, à petits pas car elle semble habitée. Les lourds volets noirs sont fermés mais des maillots sèchent sur la terrasse à l’ombre. Stéphane aperçoit même une paire de pieds alors que nous essayons de faire le tour de la maison. C’est le signal pour faire demi-tour et nous repartons sur le chemin qui serpente entre les arbres avant de regagner l’annexe.