A 8h on est tous sur le pont les yeux pochés de sommeil. Stéphane repère une crique abritée juste en face et nous allons nous y poser pour le petit dèje et une grosse sieste. Une statue naturelle veille sur nous.
La Gabinière
île de Bagaud
8h
18h
17h
Il y a plein d’oblades et Julie découvre qu’elles aiment les petits morceaux de peau de pomme. Nous allons tous à l’eau avant une session théorique sur les animaux marins en Méditerranée, et une autre sur les barotraumatismes.
Fin d’après-midi, cap sur la Gabinière pour une explo. Et là, pas moyen de trouver un mouillage à l’abri de la houle de Sud, en pleine forme ; ça bouge grave. S’équiper, se mettre à l’eau et entreprendre le tour du caillou relève de l’opération de commando de Marines.Michèle reste à bord, et parviendra à lire et prendre le soleil dans des conditions très limites.Côté Sud du caillou on ne voit pas grand-chose, on se demande un peu ce qu’on est venus faire dans cette galère, puis la visi s’améliore, et plein de mérous viennent nous flairer avec suspicion : “Y font pas de bulles ceux-là, c’est pas ceux du CPAE ?--”Mais non je te dis c’est ceux du GUC.” Stéphane a aperçu le banc de baraccudas qui patrouille autour de l’ilôt. Bernard a vaguement l’impression d’avoir vu une silhouette de loin, mais si on le cuisine il va avouer qu’il a peut-être rêvé.
On se met à l’abri pour la nuit à Port Man. Notre pote Jonathan est revenu nous voir, il nous inquiète un peu il va nous percer l’annexe, bordel.
Repas-de-fête-en-tenue-de-fête et lecture d’un extrait des «Secrets de la Mer Rouge» d’Henry de Monfreid. Celui où l’aventurier, poursuivi par le boutre des douanes, est obligé de saborder son bateau pour que les argousins ne trouvent pas sa cargaison d’armes.