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Sensations du chasseur. Il y avait foule dans les gymnases. A cause de la force du vent les jeunes pilotes n'étaient pas autorisés à voler, et s'occupaient en faisant du sport. Hand-ball, volley-ball. Salle de musculation imposante, avec des appareils flambant neuf. Salle aussi d'escrime. Pourquoi ce sport en particulier? L'escrime reproduit assez bien les sensations du chasseur, explique l'officier responsable des sports. Elle met en jeu des réflexes, des prises de risque et de décision rapides pour s'assurer la touche cruciale. C'est aussi un contact avec l'adversaire dans un espace, et tous les pilotes de chasse assurent que c'est très proche des sensations du combat aérien.
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Deux séries de réflexions à la suite de cette journée intense. D'abord la communication a été bien faite. J'ai été convaincu de la validité du débouché que constitue l'Ecole de l'Air pour des jeunes gens rigoureux et sportifs, de haut niveau intellectuel. En d'autres termes je suis devenu un prescripteur potentiel des filières de l'Armée de l'Air, ce qui était très probablement l'un des buts de l'opération.
Par ailleurs, si intellectuellement je suis sorti depuis longtemps des discours pacifistes qui ont marqué ma jeunesse, je n'avais jusqu'à présent pour référence sur l'armée que des clichés un peu simplistes. Mon regard sur le monde militaire s'est donc nuancé. Et concernant l'arme aérienne, je trouve rassurant de voir qu'elle est portée par des gens d'un tel niveau, sans cesse maintenus au mieux de leurs capacités intellectuelles et physiques, avec ce mélange de sérénité et de compétence armée.
Bernard Moro
Agrégé d'anglais
Photos et dessins de l'auteurRetour en prenant le Transall...